Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC)
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, présentait, le 10 mars dernier, le nouveau Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC). Voici ce que, chez Énergère, nous en retenons.

Ce PNACC est le troisième du genre. Il fait suite à deux premiers plans parus respectivement en 2011 et 2018. La grande nouveauté de cette éditon, c’est l’adoption d’une Trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC). Celle-ci prévoit, pour la France, une hausse des températures moyennes, par rapport à l’ère préindustrielle, de 2°C en 2030, 2,7°C en 2050 et 4°C en 2100.
L’objectif de ce troisième PNACC est donc de préparer la France au dérèglement climatique en tenant compte de cette trajectoire. Il propose à cet effet 52 mesures et plus de 200 actions concrètes. Certaines d’entre-elles concernent le confort d’été des bâtiments, un thème, vous vous en doutez, cher à Énergère.
Tout d’abord, ces actions proposent d’améliorer la connaissance de la performance des bâtiments en matière de confort d’été. Le PNACC prévoit notamment la définition d’un nouvel indicateur pour les logements existants inspiré de celui de la RE2020 (le fameux degré-heure d’inconfort). Il prévoit également l’évaluation de solutions technologiques comme les revêtements réflectifs en toiture.
Ensuite, elles proposent d’améliorer le confort d’été du parc de bâtiments. Cela concerne les logements, le parc immobilier de l’État, les établissements scolaires, et les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux. Le PNACC privilégie pour ce faire les solutions passives et, notamment, l’installation de protections solaires.
Enfin, pour atteindre ces objectifs, le PNACC envisage trois leviers d’action :
- la modification de textes plus ou moins contraignants (futur guide interministériel sur la réhabilitation énergétique du bâti ancien et patrimonial, plan pluriannuel de travaux en copropriété, RE2020, Code de la construction et de l’habitation),
- l’ajustement de dispositifs financiers (MaPrimeRénov’, Fonds vert),
- l’adaptation des acteurs du secteur (Architectes des bâtiments de France, accompagnateurs France Rénov’, professionnels du bâtiments, conseillers-vendeurs des enseignes de bricolage).
Bien entendu, nous ignorons encore quels résultats ces actions vont produire. C’est le cas, par exemple, de l’étude menée conjointement par la DGALN et le CSTB sur les revêtements réflectifs en toiture, ou de l’étude interministérielle de terrain permettant de mesurer le confort d’été dans les bâtiments.
La TRACC prévoit, elle, pour la France, une hausse des températures moyennes, par rapport à l’ère préindustrielle, de 4°C en 2100. Comme le rappelait un article publié récemment dans la revue Technic’baie, des protections solaires automatisées pemettent de réduire la température intérieure, lors des pics de chaleur estivaux, de 4 à 7°C.
Plus que jamais, vous pouvez compter sur toutes les équipes d’Énergère pour vous accompagner dans la mise en œuvre de protections solaires pour améliorer le confort d’été de vos bâtiments et ainsi les adapter au changement climatique.
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